Le cas Jack Spark, Victor Dixen

Quand Jack Spark, adolescent insomniaque de 15 ans, arrive au ranch de Redrock, Colorado, il ignore que sa vie est sur le point de basculer. Car les méthodes de rééducation appliquées dans ce camp de vacances dédié aux « cas » difficiles ont des effets effroyables. Surtout chez Jack, dont le corps semble subir d'inquiétantes mutations chaque fois qu'il est soumis aux séances de thérapie... Comment ce frêle garçon parviendra-t-il à survivre à l'enfer du camp de Redrock ? D'où viennent les bruits inquiétants que Jack entend la nuit, lorsque ses camarades dorment à poings fermés ? Et pourquoi la racine de ses cheveux a-t-elle subitement viré au bleu, est-ce un symptôme de son étrange métamorphose ? 
Homme ou monstre, Jack est à la croisée des chemins mais a-t-il vraiment le choix ?





Je remercie mon amoureux qui, sachant que je voue un culte à Victor Dixen, s'est empressé de m'offrir les trois premiers tomes de cette saga.


On peut dire que j'ai dévoré ce premier tome, lu dans le cadre du challenge French Read-a-Thon : je n'ai pas vu passer ces quelques 600 pages ! 
Si j'ai beaucoup apprécié Le Cas Jack Spark, je dois tout de même avouer que j'ai préféré les deux autres sagas de l'auteur, Animale et Phobos qui furent, pour le coup de véritables coups de coeur. J'accorde cependant ma clémence à l'auteur étant donné que ce roman était son tout premier, il a eu le temps d'apprivoiser et d'accroître son talent. 

J'ai frôlé le coup de coeur mais ne l'ai pas eu, tout d'abord sans doute à cause de sa longueur. Qu'un livre fasse 600 pages, là n'est pas le problème, mais j'ai parfait eu l'impression que l'histoire se trainait un peu en longueur. Heureusement, l'univers très riche et travaillé, le suspens et les nombreux rebondissements ont de loin compensé ces quelques moments de vide. Et puis, le second point négatif de ce roman n'est autre que Jack lui-même. Oui, je vous l'accorde, aimer  un roman mais pas son personnage principal, c'est un peu délicat. Mais pas impossible, la preuve. Déjà, il est clair que je préfère souvent les personnages féminins tout simplement parce que j'arrive mieux à m'identifier à elles. Mais là, ce Jack, je ne sais pas comment mais ces réflexions, son comportement m'ont agacé. Un côté immature mêlé à une propension à l'égocentrisme... Pfiou, terrible celui-là. Bon, il se rattrape un peu à la fin, mais dans l'ensemble je l'ai trouvé un peu insupportable. Les autres personnages toutefois, m'ont bien plu, Victor Dixen ayant cette capacité à les rendre originaux et uniques.

En bref, même si ma chronique peut paraître assez négative, le premier tome du Cas Jack Spark fut une excellente lecture bien que j'ai davantage accroché avec les autres univers de l'auteur.


Un passage : "Voyons, voyons, voyons, grommelle-t-elle d'une voix chevrotante. Qu'est-ce qui s'est passé encore ? Vous deux, là, emmenez-moi ce pauvre gars à l'infirmerie."
Les deux pensionnaires qu'elle a hélés se précipitent aussitôt sur Doug, le saisissent chacun sous une aisselle et le traînent jusqu'au manoir, tel un boxer K.O. hors du ring.
"Bill, ce que vous avez fait est totalement inacceptable!..." gronde le petite vieille en agitant son doigt crochu sous le nez de Buffalo.
Enfin un peu de bon sens! Je respire : ce tortionnaire va être dénoncé et traduit en justice, il en prendra au moins pour cinq ans!
"... vous savez bien que le docteur Krampus nous a dit de limiter les frais d'infirmerie, pas comme l'hiver dernier où vous avez démoli la moitié de la colonie. Il faut que cette affaire demeure rentable, que diable!
-Mais... bredouille Buffalo. Ce jeune homme avait besoin d'une correction...
-Eh bien la prochaine fois, trouvez une punition moins coûteuse! Je ne sais pas, moi : attachez-les au radiateur, privez-les d'eau et de nourriture, obligez-les à écouter l'intégralité de votre collection de musique country. Faites preuve d'imagination : c'est vous le surveillant général, pas moi!"


600 pages
8,90 €

Les mots entre mes mains, Guinevere Glasfurd



Aujourd'hui, je passe un peu en coup de vent. Je voulais vous poster une chronique et puis, je me suis dit que j'en avais une toute faite sous le bras : la seule différence c'est qu'elle est sous format vidéo ! A vrai dire, je poste rarement mes vidéos sur le blog, pour moi ce sont deux choses bien distinctes. Et je n'avais pas prévu de faire une chronique sur ma chaîne mais la vie étant pleine d'imprévus, avec les Matchs de la rentrée littéraire, Priceminister m'a demandé de parler Des Mots entres mes mains en vidéo... Je n'avais donc pas trop le choix. Aussi, je me suis dit qu'exceptionnellement, ça ne vous dérangerait peut être pas de m'écouter bafouiller discourir sur un livre que j'ai véritablement adoré. 

Bon visionnage et merci à celles (et ceux ?) qui regarderont (et peut même s'abonneront, rêvons un peu !).

A très vite ♥︎

Althea & Herby's Challenge #3


Bon bon bon... Le thème était pourtant chouette encore une fois ! Les animaux c'est inspirant non ? Et bien apparemment pas vraiment... Ce trimestre est presque encore plus calamiteux que le précédent, c'est dire (vous pouvez retrouver le dernier bilan ici) ! Au moins il semblerait qu'avec Althea on soit sur la même longueur d'onde haha 

Je n'ai donc lu qu'un seul livre pouvant approximativement entrer dans le thème des animaux :


(l'un des protagonistes est un hamster... ne me jugez pas haha) 
Ma chronique arrive vite, sachez simplement que j'ai beaucoup apprécié ce premier tome !

Au niveau des films on peut dire que j'ai fait un peu mieux grâce à des sorties cinématographiques tombées à pic !

Zootopie


Un bon moment, un film divertissant et drôle, bourré de critiques sur nos mode de vie. Je l'ai trouvé bien pensé même s'il ne va parfois pas au bout des choses. A vrai dire, il ne m'a pas plus marqué que cela mais si vous cherchez un dessin animé sympa, foncez !


Comme des bêtes


C'est triste à dire mais je crois que je préfère la bande annonce au film... J'ai pourtant traîné de force l'Amoureux au cinéma persuadée que ce film allait être incroyable ! Et bien, peut être que si j'avais eu 5 ou 10 ans de moins je l'aurais adoré mais là je l'ai juste trouvé hyper classique, hyper hollywoodien, et finalement assez basique. Alors que l'idée de base développée dans la bande annonce me paraissait tellement originale et excellente ! Ma déception n'en a été que plus grande. Après, je ne peux pas dire qu'il soit mauvais, faut pas exagérer non plus, c'est juste que je m'attendais à mieux !

***

Et voilà, c'est tout pour ce challenge, j'avoue que c'est un peu la honte mais je pense bien me rattraper avec le dernier thème de l'année puisqu'il s'agit des créatures fantastiques. Pour le coup j'ai de quoi dans ma PàL ! Pour les films, il y a bien Les Animaux Fantastiques cité par Althea (merci pour le tuyau hihi) mais j'avoue que je sèche un peu sinon... N'hésitez pas à me souffler des idées :) 

Les évadés du bocal, Bruno Longchampt



Ils sont trois à s’évader de leur hôpital psychiatrique. Trois pieds nickelés soudés au chalumeau de leurs embrouilles paranoïaques, mais sacrément acharnés à vivre. Pourtant, entre Lisa, la superbe maniaco-délurée, Sandro, le jeune schizophrène halluciné, et Yves le papy rocker altermondialiste, pas grand-chose en commun à la base. Mis à part ce besoin vital de comprendre pourquoi la société travaille à les broyer chaque jour un peu plus. Et puis maintenant, il y a les autres patients de l’asile qui disparaissent sans laisser de trace, ce docteur Martinovic de plus en plus louche, la police qui les traque, et ce monde complètement barge où l’argent a tout écrasé, où on peut croire à tout, parce que tout est possible. Où sont les fous ? On ne sait plus.





Je remercie les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Les évadés du bocal... J'ai mis du temps avant de capter que ce n'était pas les "échappés" mais bien les "évadés" et à vrai dire, maintenant que je repense à ce titre, je le trouve en parfaite adéquation avec le roman. Des fous qui s'évadent de leurs asile. Des gens hors du bocal, hors de l'étroitesse de nos sociétés crispées et uniformisées jusqu'à la moelle. Des fous... ou simplement des personnages un peu fêlés par la vie ? J'avoue que si j'ai eu un doute au début de l'histoire je me suis finalement forgée un avis assez tranché sur la question bien que l'auteur joue beaucoup et brouille les pistes.

Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce roman, ce serait mentir : se retrouver coincé dans la tête de trois évadés du bocal pendant 175 pages, franchement, ça secoue un peu. Mais c'est exactement pour la même raison que je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. Parce que mine de rien ça fait du bien de lire autre chose, un truc tellement original et tellement fort qu'on en ressort vaguement écœuré à la fin (comme après une grosse cuite vous voyez ?). Ce roman est un ovni. Vraiment. Je n'ai jamais lu ça. 

J'ai eu une préférence pour Lisa qui, malgré ses manies et son comportement ultra étrange, m'a vraiment bouleversée. Parce qu'au fond d'elle, tout au fond, il y a une personne qui souffre en permanence, qui est écrasée par les pulsions irrépressibles et incontrôlables.  Elle est enfermée dans sa propre tête, dans son propre corps... et c'est glaçant. Tous les trois m'ont fait cette impression d'ailleurs, l'impression de se débattre constamment contre quelque chose qui les dépasse, qui les ronge et dont ils sont conscients mais contre lequel ils ne peuvent rien. 
Et puis, la plume de Bruno Longchampt est absolument folle, pas du tout classique pour le coup. Il nous porte et nous emporte droit dans la tête de ses personnages, sans pitié et bam ! on prend tout dans la tête.

En bref, c'est un roman puissant, haut perché et complètement loufoque qui ne laissera personne indifférent. A lire si vous aimez les histoires déjantées, inhabituelles au possible et totalement hors contrôle.

Un passage : "Yves s’allume une Camel avec son zippo Rolling Stones, tire une bouffée avant de passer sa cigarette à Lisa. La belle aspire la fumée, manque s’étouffer, puis éclate de rire en tendant la clope à Sandro. Le virus les prend tous, il est beau son rire à Lisa, il donne envie ! Il y a quelque chose comme du bonheur dedans, il gifle le mal et prend toute la place ! Quand il est là, on voudrait le garder avec soi, l’empêcher de partir par tous les moyens… et qu’il reste pour toujours."

176 pages
15,50 €

Alors, heureuse ?, Jennifer Weiner

Candace, vingt-huit ans, quelques rondeurs, est journaliste. Son père est parti et ne reviendra pas ; sa mère aime une femme ; sa petite soeur arrondit ses fins de mois en dansant les seins nus. Tout va bien ! Jusqu’au jour où elle découvre sa vie sexuelle dans un grand mensuel féminin…
Candace doit choisir : sombrer dans la dépression ou rebondir. Et donner raison à celles qui pensent qu’on peut être heureuse sans avoir à mincir !










Candace, surnommée Cannie, est une trentenaire qu'on pourrait qualifier poliment de "ronde" : elle fait du 46, ne trouve pas de soutien-gorge à sa taille et se sent mal à l'aise avec ce corps que la société réprouve. Face aux petites et grandes humiliations et vexations qu'elle a subi au cours de sa vie, Cannie a développé un sens de l'humour désarmant et un cynisme à couper au couteau.

Lorsque son ex-petit ami journaliste, comme elle, publie un article sur leur vie amoureuse et intime, c'est le drame. Elle qui planque son corps mal aimé derrière sa plume acide n'apprécie pas vraiment de se voir exposée ainsi dans la lumière. S'ensuit alors une succession d'évènements drôlissimes - ou beaucoup moins. 

Candace a su me charmer en quelques pages : j'ai plus qu'apprécier sa répartie à toute épreuve, son ironie, son esprit mordant et sa façon de voir la vie. Il faut dire que Jennifer Weiner à une plume on ne peut plus agréable et entraînante. Je serais bien curieuse de lire d'autres de ses romans !

Alors, heureuse ? est un roman facile à lire, divertissant mais qui sait rester profond. On le lit avec plaisir comme si les mots coulaient de source et on le lâche à regret : c'est le genre roman qui fait du bien au moral et aux complexes ! Au passage, j'adorerais le voir adapter sur grand écran, ce serait vraiment génial *o*

En bref, un roman drôle, frais et émouvant qui vous fera passer du rire aux larmes en un battement de pages.

Un passage : J’avais beau lui répéter qu’elle était belle, je sais qu’elle ne me croyait pas. J’avais beau lui répéter que ça n’avait pas d’importance, je sais que pour elle cela en avait. Ce n’était que ma voix, et la voix du monde était plus forte. Je sentais sa honte comme quelque chose de palpable, qui marchait à côté de nous dans la rue, se lovait entre nous dans une salle de cinéma, blotti là en attendant que quelqu’un lui dise la pire insulte qui existait à ses yeux : « grosse ». […] Aimer une ronde est un acte de courage dans le monde d’aujourd’hui, et peut-être un acte vain. Car, en aimant C., je savais que j’aimais quelqu’un qui ne se croyait pas digne d’amour.

8,50€ 
576 pages

Time to choose - Octobre 2016



Le Time to Choose est un rendez-vous initialement proposé par Galleane qui consiste chaque mois à choisir trois livres de sa PàL et d'en lire au moins un.

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・Ma sélection de septembre・


Après avoir mis un mois à lire Anna Karénine je n'ai pas lu beaucoup en septembre... J'ai donc seulement eu le temps de lire Les évadés du bocal qui fut une lecture... étrange haha Je vous en reparlerai la semaine prochaine !

・Ma sélection d'octobre・




Pour le mois d'octobre il faut que je lise Les mots entre mes mains en priorité car je l'ai reçu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire et je dois en faire une chronique vidéo, chose que je n'ai jamais réellement fait, on verra bien ce que ça donnera, j'espère que ça vous plaira ! Ensuite, il serait peut être temps que je lise le tome 2 d'Eragon hein... j'ai relu deux fois le tome 1 dans cette perspective sans jamais réussir à ouvrir ce tome 2, allez savoir pourquoi ! Et puis, j'ai reçu Les Belles vies des éditions Sarbacane (au passage j'ai reçu leur catalogue, les prochaines parutions vont être juste diiiingues !) et il me tarde de le découvrir. 
Au niveau de ma PàL... Aïe aïe aïe, je crois que je suis largement repassée au dessus de 40... Au moment où j'écris cet article je ne l'ai pas sous les yeux mais elle doit bien être à 43. Oups haha Pas d'objectif ce mois-ci, avec le travail que j'ai à côté si j'arrive à lire ce mois-ci se sera déjà bien ^^

Et vous, quelles seront vos prochaines lectures ?

Moi après mois... Septembre 2016



Une rentrée stressante//Les journées du patrimoine//Le domaine de La Garenne Lemot//Se mettre à la sophrologie//Excellent//Un démarrage studieux//Mais pas mal fêtard aussi//Se mettre à la cuisine//Un peu//Se rapprocher des gens qu'on croise depuis deux ans sans les voir vraiment//En être ravie//De nouveaux amis pour un nouveau départ//Une amie bulgare qui m'oblige à parler en anglais//Apprendre que sa candidature a été retenue pour l'Angleterre//Faire son dossier... et sa lettre de motivation en anglais//Croiser les doigts pour qu'ils m'acceptent//Cette jupe longue ou comment avoir un succès fou quand on assume son originalité//Avoir des milliers de projets en tête mais un avenir flou flou flou// Anna Karénine ou comment passer un mois sur un livre//Ouvrir un compte Instagram un peu plus lifestyle//Reprendre la danse avec plaisir//Une cohabitation réussie//Mais paradoxale//Habiter ensemble ou comment réussir à moins se voir en étant à 5 mètres l'un de l'autre//Quelques jolis réceptions qui font du bien au moral//Décider d'essayer de passer davantage sur vos jolis blogs parce que ça me manque//Et qu'à trop vouloir faire de choses ont fini par ne plus rien pouvoir faire//Comme une envie de simplicité//Un mois tranquille et excitant//Si ils pouvaient tous être comme celui-ci//Ca y est c'est l'automne//Noël approche hiiii