Marque-page #47



Voici un nouveau marque-page :) 
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A très vite ♥



Moi après moi... Novembre 2017



Des rapports en tous genre à rendre // Autant d’oraux à préparer // Un anniversaire pour le moins réussi // Manger deux fois dans des étoilés en l’espace de deux semaines // Pour fêter nos 3 ans d’abord // Des cadeaux de chez Shakespeare&co // Un amoureux parfait // Puis pour l’anniversaire de ma maman // Une promenade en barque sur le marais dans la lumière du soir // Féérique // Ne pas avoir ouvert un livre de tout le mois // A moins qu’avoir lu 200 pages ça compte ? // Des déceptions humaines // Ce n’était pas les premières ce ne seront pas les dernières // Gagner une liseuse Nolim et ne pas en revenir // L’invasion de robots russes sur le blog qui a gonflé les stats’ comme jamais // Se motiver pour installer Google Analytics // Un mal pour un bien du coup // Une soirée pizza improvisée // Louper Montreuil à cause de ses examens // Se motiver vaguement pour réviser // On est loin de la pression des années de droit // Tellement loin que s’octroyer la plus grosse soirée du semestre à une semaine des partiels ne paraît même pas être une mauvaise idée // Etre bien plus présente sur Instagram tout en se demandant à quoi bon // Heureusement que c’est une passion, sinon il y aurait de quoi tout arrêter // Des quizz jusqu’à la fin de la fin du semestre // Dans un mois direction Oslo // Mais avant tellement de beaux moments à vivre // DisneyLand Paris qui se profile…


Le gang des rêves, Luca Di Fulvio

Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt...
L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio.
Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté.









Je remercie les éditons Slatkine & co pour cet envoi. 

Lorsque les éditions Slatkine & co m’ont proposé de recevoir ce roman j’étais à la fois heureuse et un peu effrayée : j’avais peur qu’il ne soit trop violent et qu’il ne se prenne trop au sérieux. A vrai dire, je n’aurais pas pu davantage me tromper ! Si la violence est effectivement très présente dans ce roman, elle n’en est pas pour autant prédominante : je dirais qu’elle fait simplement partie des thèmes du livre, au même titre que l’amour et l’amitié, que New York ou que la notion d’appartenance à un groupe. Luca Di Fulvio nous entraîne dans la vie de différents personnages : d’abord Cetta, élément central du roman, celle par qui tout commence, puis Christmas, sans doute mon personnage préféré : c’est lui qui apporte au roman sa lumière et son rayonnement, et puis plein d’autres personnages que je vous laisse découvrir par vous-même. 

J’aime ces romans où l’on suit la vie des personnages, leur évolution avec leur peines et leurs tourments mais aussi leur joies et espoirs. Je me suis énormément attachée à eux et j’ai refermé le roman avec un sentiment non pas de perte comme on pourrait le croire mais plutôt un sentiment de devoir accompli, presque d’allégresse. C’est pour cette raison que je voudrais vraiment que vous lisiez ce roman : parce que j’ai aimé sa fin et que mon Dieu, c’est excessivement rare !


En bref, Le gang des rêves est un livre sublime, superbement écrit et je salue le talent de l’auteur qui m’a fait vivre un moment de lecture d’une rare intensité. Ce roman est fort, beau et émouvant, il prend aux tripes et à la gorge et vous ne pourrez le lâcher qu’après l’avoir dévoré. 

Un passage : "-M'man..., dit-il à voix basse, après de longues minutes.
-Oui ?
-Quand on devient adulte, on trouve que tout est moche ?
Cetta ne répondit rien. Elle regardait dans le vide. Certaines questions n'appelaient pas de réponses, parce que la réponse serait aussi pénible que la question. Elle attira son fils de quinze ans contre elle, le serra dans ses bras et se mit à lui caresser doucement les cheveux.
Instinctivement, Christmas commença par s’écarter, mais ensuite il s’abandonna entre les bras de sa mère. Il savait que c’étaient là ses dernières caresses d’enfant. Dans le silence. Parce qu’il n’y avait rien d’autre à dire."
23
720 pages

L'appel de ton sang, Alexandra Lanoix

Rose est un vampire vieux de 200 ans. Celle-ci n'aspire qu'à une seule chose, retrouver la goutte de sang du premier tueur de vampires, qui lui donnera la possibilité de devenir humaine à nouveau. Lors d'un séjour chez son servant humain Caleb, Rose va être terriblement attirée par Samuel, un libraire humain et handicapé. Elle se pose bien des questions, car l'appel du sang ne se manifeste seulement pour trouver l'âme sœur qu'entre vampires. Pourtant, Rose est obsédée par Samuel et veut en savoir plus sur celui qui fait chavirer son existence et ses croyances.






Je remercie Alexandra Lanoix pour sa confiance et ce bel envoi.


Alexandra Lanoix fait maintenant parti des auteurs qui ont leur place bien au chaud dans ma bibliothèque : je n'ai pour l'instant jamais été déçue par la qualité de sa plume ni par ses romances parfaitement montées.  

Lorsque j'ai reçu L'appel de ton sang j'ai pour ainsi dire sauter dessus et je l'ai dévoré en un clin d'oeil. 
Si j'ai été ravie de retrouver la plume fluide et douce d'Alexandra c'est surtout l'intrigue mise en place qui m'a encore une fois emportée. Aimant les histoires de vampire mais sans plus, j'avais un peu peur de lire quelque chose de trop attendu. Et bien pas du tout je peux vous garantir que la nouveauté, l'inédit et la surprise étaient au rendez-vous et pas qu'un peu ! 

Rose, vampire à ses heures perdues, a su me charmer par sa soif de vengeance adoucie par sa quête d'humanité (oui c'est plus rare que l'immortalité en effet). J'ai adoré suivre les tourments et les turpitudes dans laquelle les affres de l'amour la plonge (oui je suis un peu sadique avec les personnages de roman haha)
Toutefois, et comme pour Rendez-vous avec ma star, j'ai été affreusement frustrée et déçue par la fin (comprendra qui lira). Je comprends le choix de l'auteure évidemment mais enfin, tout de même, un peu de pitié pour ses pauvres lecteurs ne ferait pas de mal !

En bref, un roman auto-édité réussi et qui a su me convaincre. J'ai adoré et je vous le recommande surtout si vous aimez les romances.

Un passage : "Il m’embrasse et avant de partir, il salue notre hôtesse. Les flammes de l’enfer me brûlent à petit feu. Je m’étais jurée de ne rien lui cacher, mais il ne doit rien savoir, jusqu’au dernier moment. Je vais m’efforcer de fermer mon esprit pour qu’il n’y pénètre pas, il ne doit rien connaître de mes plans. Je rejoins Emily qui s’est installée pour lire dans la cuisine. Je lui demande si elle a un moment à m’accorder, et je le lui tends la main pour qu’elle la prenne... Je la tire vers moi, et tout naturellement, j’amène son oreille près de mes lèvres pour l’hypnotiser, pour lui murmurer quelques mots..."


342 pages
14,45 €

Marque-page #46



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La ferme du bout du monde, Sarah Vaughan


Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise.

Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille et ses secrets.

1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin.

Eté 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira.

Deux été séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?





Je remercie les éditions Préludes pour ce superbe envoi.

J’avais hâte de découvrir le nouveau roman de Sarah Vaughan, une auteure que j’ai découverte récemment avec La meilleure d’entre nous (lien) qui fut une magnifique lecture. C’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé la plume si douce de Sarah V, bien que dans ce roman elle ait opté pour un style plus sombre mais aussi plus envolé et poétique. Un style en parfaite cohérence avec l’atmosphère chargée du poids des secrets que renferme cette ferme. Oh cette ferme ! Si j’avais pu  je m’y serais téléportée dès les premières pages. Moi qui aime tant l’Angleterre je n’ai pas encore eu l’occasion de me rendre en Cornouailles et pourtant, je le sais, cette région me plairait beaucoup : je ne peux pas résister au charme des paysages anglais…. tout comme je n’ai pas résisté un seul instant au charme des personnages de cette histoire. J’aime les personnalités complexes, travaillées et profondes et encore une fois, Sarah Vaughan a réussi à offrir à ses lecteurs une palette de personnages tout en reliefs.

Et puis, au-delà de toutes ces considérations c’est l’histoire en elle-même qui m’a subjuguée. Moi qui aime les histoires de famille pleine de regrets, de non-dits et d’amertume, c’est peu dire que j’ai été comblée ! 
J’ai lu ce livre lentement, je l’ai savouré, comme un bonbon dur que j’aurais laissé fondre sur ma langue. J’ai du mal à exprimer clairement l’effet de ce roman sur moi : entre un vague dégoût de la vie et une furieuse envie de vivre pleinement et de ne surtout pas me laisser attraper par le malheur, ce malheur qui noircit tout, tout même l’amour.

En bref, un roman comme je les aime sublimant à merveille l’une des thématiques que je préfère dans la littérature. 


Un passage : "C'est terrifiant à quel point la vie peut basculer en un instant : comme une pièce qui tournerait sur sa tranche dans un infini mouvement joyeux et qui, d'un coup, tomberait sur une face."


448 pages
16,90€

Moi après mois... Octobre 2017


Un triste week-end parisien / Le rituel du japonais d'à côté / Devenir une habituée de Blablar car / En même temps quand on voit le prix des trajets en train il y a de quoi / Parler de féminisme avec des garçons et être heureuse de constater qu'ils ont conscience des problèmes actuels / Des projets de groupe à ne plus savoir qu'en faire / Des présentations stressantes / Fêter Halloween en avance mais dignement / L'avantage d'être en école de commerce : avoir du travail mais avoir une vie sociale à côté / Ça change du droit / De la paperasse et encore de la paperasse / Se rendre compte qu'on a regardé que 11 films depuis le début de l'année mais 15 saisons de séries... / Y a peut être un lien / Un chaton qui mord autant qu'il fait de câlins / Un mariage en Allemagne le temps d'un week-end / Mouvementé le week-end / En même temps quand on loupe son train à 3 min près ça n'aide pas / Tout ça à cause de la SNCF / Se retrouver perdue à Dusseldorf à 2h du matin / Prendre une chambre d'hôtel pour au moins dormir 2h dans la nuit / Arriver au château à 7h du matin au lieu de 23h / Un mariage de princesse / Dormir dans un château un vrai / Avec un pont et des douves et une chapelle / Avoir l'impression de danser dans un musée / Retour à la maison pour les vacances / Acheter des mocassins avec sa maman et sa soeur / Merci maman ♥︎ / Passer un peu de temps avec une amie de longue date / Happy Halloween !

Gloria, Martine Pouchain



"Une lueur rase les sommets au loin. Quelques phares croisés les éblouissent.


- Ca m'étonnerait beaucoup que t'es ma mère, déclare Jamie.
- Pourquoi ?
- Une mère a pas le temps de se balader. Elle travaille.
- Qu'est-ce que t'en sais ? T'en connais beaucoup, des mères ?
- Tu vois, ça, une mère le dirait pas.
- Moi aussi je travaille. Là, je suis en vacances.
- Et tu fais quoi comme travail ?
- Actrice."







Je remercie les éditions Sarbacane pour cet envoi.


Gloria c’est un de ces romans qu’on referme avec le sourire aux lèvres comme au retour d’une promenade particulièrement agréable ou comme lorsqu’une personne que vous estimer vous complimente sur cette jolie robe que vous venez d’acheter. Gloria c’est ça, un ouragan qui pourrait tout ravager mais qui se contente d’amener le bonheur avec elle. C’est une jeune femme qu’on apprend à aimer malgré tous ses défauts, malgré les petits arrangements qu’elle passe avec le diable. On l’aime parce qu’on comprend que c’est la vie qui veut ça, que c’est la vie qui nous façonne et qui fait de nous ce que nous sommes, tout comme les gens qui nous entourent. Et puis, il y a nos choix, des choix qu’on fait parfois en un clin d’oeil et qui font basculer toute notre vie. Je ne crois pas tellement au destin mais plutôt que la vie n’est qu’une succession de choix (d’où ma grande indécision, mais tel n’est pas le sujet du jour). C’est juste que pour moi ce roman c’est ça : l’histoire d’un choix. 

Ce roman m’a parlé, bien plus que le précédent livre de l’auteure « Dylan Dubois ». Si j’ai trouvé la plume de l’auteure toujours aussi précise, cassante et surtout, follement captivante, j’ai aussi trouvé l’héroïne plus at tachante, en tout cas j’ai vraiment réussi à m’identifier à elle. J’ai ressenti de belles émotions et je remercie les éditions Sarbacane de publier de si jolis romans !

En bref, un roman frais et revigorant comme un verre d’eau en plein désert.

Un passage : "Des jours tourbillonnants s'ensuivent. Gloria relit la carte de Fitz cinquante fois par jour, croit y respirer les résidus de son odeur, apprend par coeur son numéro et son adresse pour ne plus jamais les oublier - mais oublie de manger, de dormir, et se demande pourquoi la tête lui tourne à tout instant. Ses nuits sont rondes de sa présence, il dort tout contre elle, ne la quitte plus."



267 pages
15,50 €

Saisis ta chance Bartholomew Neil, Matthew Quick


Pendant trente-huit ans, Bartholomew Neil a vécu seul avec sa mère... jusqu’au jour où elle succombe après une longue maladie. Dès lors, comment vivre sans elle ? Ainsi commence la quête de notre héros pour se construire une nouvelle famille.



Un prêtre défroqué, une bibliothécaire agoraphobe, un acolyte survolté, rencontré en analyse sur les conseils d’une psychothérapeute elle-même borderline, sans oublier le lien cosmique que Bartholomew est persuadé d’avoir avec Richard Gere... Tout ce petit monde va bientôt s’embarquer dans une Ford Focus de location, à la recherche d’un mystérieux Parlement des Chats, et de bien plus encore.




Je remercie les éditions Préludes pour cet envoi.

C'est assez rare avec les éditions Préludes mais je dois bien avouer que ce roman a été une petite déception pour moi. Bien qu'il soit apparemment un best-seller je n'ai pas vraiment accroché. Ce n'est pourtant pas faute de rebondissements ou de personnages atypiques et attachants. Je n'ai tout simplement pas pu m'empêcher de me demander à longueur du roman où l'auteur voulait en venir. En toute honnêteté je crois que je me suis ennuyée : je n'ai pas réussi à rentrer dans le roman, ni à me sentir concernée par le sort de Bartholomew. Et pourtant comme dit plus haut il avait tout pour me plaire : une personnalité complexe, un esprit alambiqué et surtout un air de ressemblance frappant avec Forrest Gump (film que j'ai absolument adoré).

A mon avis, le problème que j'ai rencontré avec ce livre est le style employé par l'auteur. Des phrases souvent courtes, dénuées de détails ou de descriptions superflues, sans sentiments même. Je sais que ce style était dû au fait que le narrateur n'est autre que Bertholomew, mais du coup je n'ai pas été emballée par ma lecture. Bien que je ne remette pas du tout en cause la qualité du roman, il n'était tout simplement pas fait pour moi et j'en suis vraiment désolée après mes nombreux coup de coeur dans cette maison d'édition. 
Mais comme qui dirait ce n'est que partie remise ! 

En bref, un roman frappant de sincérité et puissant de vérité qui n'a pas su me convaincre bien que Forrest Gump lui-même aurait approuvé !

Un passage : "Bartholomew avait fait des heures supplémentaires dans la peau du fils de sa mère pendant presque quarante ans. Bartholomew avait été émotionnellement écorché vif, décapité et crucifié tête en bas, tout comme le saint dont il portait le prénom, selon différentes légendes – sauf que c’était métaphorique –, mais aussi dans le monde moderne bien réel, d’aujourd’hui. Être Richard Gere, c’était comme appuyer sur le bouton de ma propre pompe mentale à morphine."


14,60 €
384 pages

Marque-page #45



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Et ce que vous lisez aussi, je suis curieuse !
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Moi après mois... Septembre 2017



Une rentrée sur les chapeaux de roue// On a failli gagner des trottinettes les gars ! // #c'estquoicetteécole // On est plus à la fac // Découvrir les petits astérisques bien cachés en bas à droite du contrat // Quand on ne te dit pas de passer ton TOEFL et que du coup tu ne peux pas partir aux US // Magique // Faire plein de rencontres // Se constituer une petite bande sympathique // Un week-end parisien de folie // Des brochettes de boeufs au fromage parfaites // Voir l'évêque des armées à Notre-Dame // Acheter un livre en anglais qu'on ne lira certainement jamais mais être contente parce qu'il y a le tampon de Shakespeare&cie dessus // Une glace à Amorino // S'émerveiller au Louvres // Atterir devant le Café de Flore et se dire que Paris est vraiment une belle ville // Avoir de grosses hésitations sur son choix d'orientation // Se dire que puisqu'on y est autant se donner à fond // Sortir plus que de raison // Découvrir les SAT (anciennement connue sous le doux nom d'OB) // La finance en anglais ça pique dur // Comprendre que ce qu'on t'a dit sur le fait qu'il n'y a pas de travail en école de commerce c'est du pur mensonge // Savoir où on va se retrouver en janvier prochain // Hello Oslo ! // Se dire que cette fois, une liseuse serait peut être bienvenue // Se rendre compte qu'on a posté que deux fois sur le blog ce mois-ci // Mais s'excuser parce qu'on a sorti deux vidéos dont une pour une très chouette collaboration !


Café ! Un garçon s'il vous plaît, Agnès Abécassis



Envie d’un bon café ? Il suffit de demander ! Sauf quand on se goure dans la formule… Vous avez commandé un garçon ?

En voici un sur un plateau, se dit Lutèce, lorsqu’elle retrouve la trace de son premier amour. Mais le temps aura-t-il su préserver la chaleur de leurs souvenirs ?
Et puis arrive Tom, le flic tendre. Quand Régine le trompe et qu’il le découvre, par dépit, il la trompe aussi. Avant de comprendre qu’elle n’avait pas fauté. Aïe !
Ava, c’est l’artiste peintre qui aime trainer dans les cafés pour y chercher l’inspiration. Un jour, on lui commande le portrait d’une star de cinéma. L’occasion pour sa carrière de décoller ! Mais rien ne se passe comme prévu, et elle qui pensait boire du petit lait risque de devoir attendre un peu avant de sabrer le champagne.
Une histoire pleine de rires, de larmes, de chocolat avec un soupçon de crème. Le point commun de tous ces personnages ? 
L’amour est réellement leur tasse de thé.


Je remercie les éditions Le livre de poche pour ce bel envoi.


Agnès Abécassis a toujours été une auteure que je souhaitais lire, elle faisait parti de ces auteurs qui, vous le savez, va vous plaire mais que vous ne prenez pas le temps de lire sans trop savoir pourquoi. Toujours est-il que, comme prévu, j'ai adoré ma lecture, j'ai adoré la plume d'Agnès Abécassis et j'ai surtout adoré ses personnages. On suit leurs destins se croiser et se mêler, s'effleurer... J'ai aimé découvrir les secrets et les souffrances de chacun. J'aime la complexité chez les personnages de papier, qu'ils soient uniques et pour le coup, j'ai été servie ! Agnès Abécassis a su dépeindre les sentiments et les émotions de sa galerie de personnages avec beaucoup de douceur et de tendresse.


C'est le genre de livre qui rentrerait parfaitement dans une pile à lire de l'été ! Pas prise de tête, drôle à souhait, piquant par moment : c'est le roman doudou par excellence. On s'y plonge avec délectation,  un peu comme lorsque on se baigne après être resté trop longtemps au soleil. 

En bref, un roman frais, léger et merveilleusement agréable à lire ! J'ai hâte de lire d'autres romans d'Agnès, je suis sûre qu'ils me plairont tout autant.

Un passage : "Mon tendre crétin. Dans ton job, tu es dur comme un parpaing. Mais dans ta vie privée, tu n'es qu'une éponge à émotions. Et les éponges, si elles ont une capacité d'absorption infiniment supérieure à celle d'un parpaing, ce qui les enrichit, sont en revanche dépourvues de coquille, ce qui les fragilise."


7,60 €
384 pages

Les secrets de Brune, Bruna Vieira & Lu Caffagi


C’est bientôt la rentrée et Brune change de collège… Son angoisse grandit à mesure que le jour fatidique approche. À quoi ressemblera sa nouvelle vie ? Son histoire commence… Brune est une adolescente timide et secrète, qui s’interroge sur sa vie, sur le monde qui l’entoure. Ses copains de classes, ses professeurs, sont autant d’énigmes qu’elle peine à résoudre. Comment trouver la clé ?…

« Les secrets de Brune » sonnent comme une invitation à se découvrir, se faire confiance, et pourquoi pas, s’aimer… C’est la recherche du pont qui relie la vie d’une fille ordinaire à ses rêves les plus secrets, un voyage intime sur les ailes d’une hirondelle. Délicatesse et finesse du dessin donnent corps au texte de Bruna Vieira.



Je remercie les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Moi qui n’ai pas l’habitude de lire des albums j’ai été immédiatement conquise par les illustrations so sweet de celui-ci. A peine reçu aussitôt lu, j’ai adoré me perdre dans ces pages empreintes de poésie. Cet album est un véritable hymne à l’amitié et à la confiance en soi. Cet album a été un véritable bol d’air à la manière d’une promenade au coucher du soleil. Je me suis beaucoup reconnue dans Brune ayant moi-même pas mal changé d’école, ce stress et ces questions sur les autres m'ont énormément parlé. Cette lecture fut donc un très agréable moment de détente et je la recommande vivement.

En bref, un album rempli de tendresse et d’amour qui réconforte et donne envie de sortir de son cocon pour aller de l’avant.


15,50€

Moi après mois... Août 2017



Des cartons, des cartons, des cartons // Détapisser, peindre... //  Devenir une pro du bricolage // Nettoyer, ranger, dormir... Et on recommence // Droguer ses brebis pour les déménager // Faire une petite boulimie livresque // Travailler sur le blog pour aborder la rentrée zen // Faire des photos Instagram avec sa soeur // Se dire que si les voisins vont te prendre pour une folle perchée sur un escabeau avec un livre à la main // Se mettre à fond sur Desperate Housewives // Un nouveau partenariat absolument fantastique // Et pas si inattendu qu'il n'y paraît // Prolonger les vacances aux Sables d'Olonnes // Un passeport à renouveler // Accueillir un petit chaton trop mignon // Totalement fondre pour cette boule de poils // Croiser les doigts pour que mon chien adoré l'accepte // Se rendre en écrivant ce bilan qu'on a pas beaucoup varié ses activités ce mois-ci... // Se dire que le mois prochain sera probablement beaucoup plus fourni !

Marque-page #44



Voici un nouveau marque-page, vous allez en avoir régulièrement, j'en ai un sacré stock et avec des images libres de droit en plus :) 
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Amuse-bouche, Stéphane Carlier

Julien, conseiller des Affaires étrangères, beau gosse ambitieux, vit une histoire avec Pauline, une superbe assistante parlementaire. Un soir, il lui écrit un sexto particulièrement cru qu’il envoie par erreur à Philippe Rigaud, diplomate chevronné à deux ans de la retraite. Une boulette qui fait l’effet d’une bombe dans le quotidien ronronnant du couple Rigaud. Dans celui, surtout, de Marie-Ange, la très sage épouse de Philippe qui, décidée à enquêter sur les infidélités de son mari, est loin d’imaginer ce qu’elle s’apprête à découvrir...










Je remercie les éditions Cherche-Midi pour ce bel envoi.

Après mon incroyable coup de coeur pour Les Dieux du Tango j’étais pressée de découvrir cette nouvelle parution. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu par ce livre extrêmement mordant.  

Stéphane Carlier a une écriture très plaisante, très libre, vive et moderne à la fois. Il fait parti de ces auteurs qui arrivent à vous plonger dans leur univers et à dépeindre un personnage en quelques mots bien sentis. J’ai énormément accroché avec les personnages de ce roman, notamment avec Marie-Ange qui s’est avéré être une femme pleine de surprise, moi qui partait avec beaucoup d’antipathie à son égard.  Son histoire, qui se mêle à deux autres, est celle qui m’a le plus touchée et intriguée.
En ce sens, j’ai été un peu frustrée par la fin trop rapide à mon goût. Je  m’étais attachée à ses hommes et femmes de papier, j’aurais aimé leur dire adieu un peu plus longuement. Enfin c’est bien la preuve que ce roman était de très bonne qualité… quand on a pas envie de refermer ce livre c’est en général très bon signe.

En bref, un roman addictif et bien écrit avec des personnages bourrés de charme. A lire de toute urgence.

Un passage : "Elle fumait tellement qu'en l'écoutant on se raclait la gorge. Elle fumait tellement qu'en l'écoutant même ceux qui ne fumaient pas avaient envie d'arrêter."

16,50€
304 pages

La fourmi rouge, Emilie Chazerand

Vania Strudel a 15 ans et :

- un père taxidermiste qui l'emmène à l'école à bord de sa « ouafture »
- une ennemie jurée, qui est aussi la fille la plus populaire du lycée
- un oeil qui part en vrille, et une vie qui prend a peu près la même direction

Bref, son existence est une succession de vacheries.

Mais un soir, elle reçoit un mail anonyme qui lui explique qu'elle n'est pas une banale « fourmi noire » sans ambition.
Elle serait plutôt du genre FOURMI ROUGE.




Je remercie les éditions Sarbacane pour ce bel envoi.

La Fourmi Rouge... je savais rien qu'à sa couverture et son résumé que j'allais aimer ce roman mais jamais je n'aurais imaginé que je l'aimerais autant.

Vania, l'héroïne aux airs de Georgia Nicholson française, m'a fait passer un moment de lecture d'une rare intensité ; je crois sérieusement n'avoir jamais autant ri en lisant un livre. C'est simple, sa biographie pourrait s'intituler "Vania originale malgré elle". Et pour cause, la vie de Vania Strudel est pour le moins... compliquée. Toutefois, les rebondissements et péripéties qui parsèment sa vie ne seraient rien sans son humour délicieusement cynique. Qu'on se le dise, à côté d'elle les maîtres de l'humour noir peuvent aller se rhabiller. 
Vania c'est un peu la super copine que toute adolescente rêve d'avoir en secret, elle est un véritable paratonnerre au ridicule ! Dès qu'une situation extrêmement gênante doit arriver, elle le sait, elle le sent (pardon pour cette reprise involontaire de Diam's) c'est sur elle que ça va tomber.

En réalité, Vania c'est juste une ado normale : tous les malheurs du monde semblent lui tomber dessus et chaque événement de sa vie est amplifié puissance un million, mais c'est ce qui fait son charme !
Je suis persuadée que peu importe votre âge ce roman pourra vous plaire, que vous soyez en pleine crise d'adolescence ou que vous en soyez sorti depuis des années vous ne pourrez qu'être charmé par le formidable enthousiasme que dégage ce livre. Ce roman c'est de la dynamite pure et je suis vraiment heureuse de l'avoir lu : en plus d'être un sacré page-turner, c'est le meilleur antidépresseur que je ne connaisse !

Je ne connaissais pas Emilie Chazerand mais il est clair que je serais dans les starting-blocks si elle ressort un livre ! J'ai juste adoré sa plume survoltée et exaltée qui donne un ton totalement libérateur à son roman mené tambours battants. En le lisant on a juste envie de faire péter ses complexes, d'atomiser ses préjugés et surtout de crever les yeux de Charlotte Kramer (l'ennemie jurée de Vania). 

En bref, un roman addictif, drôle et intelligent : un seul conseil, lisez-le !

Un passage : "Au fond, je suis surtout handicapée par une propension irrépressible à tout faire de travers : je ne porte pas les bons vêtements, je n’écoute pas la bonne musique, je n’ai pas les bons hobbies. Quoi que je fasse, je suis à côté. C’est comme ça depuis toujours.
Mais pour une fois, je plaide non coupable : c’est une question de génétique, une affaire de famille. J’ai également reçu en héritage la sensation de jambes lourdes, la peur du vide et une tendance naturelle au ridicule.
Mon père reste pour moi le plus grand et fier représentant de cette lignée. J’ai un bon milliard d’anecdotes pour le prouver.
Au hasard : la fête d’anniversaire de Karen Boutboul. Elle fêtait ses six ans, et papa avait tenu à ce que je lui fasse cadeau d’un chaton. Empaillé.
Ah oui, j’oubliais : mon père est taxidermiste. (Vous voyez : je n’exagérais pas en parlant de « tendance naturelle au ridicule ».) Lui, il affirme que c’est bien plus qu’un métier ou une passion. Que c’est une véritable vocation.
« Pour offrir l’éternité à vos cher compagnons,
je suis le champion. »
Ça, c’est ce qu’il a fait imprimer sur ses cartes de visite (car oui, il est également adepte de rimes pauvres et jeux de mots nuls).
Cependant, je dois reconnaître que son commerce marche étrangement bien.
Dans l’esprit de mon si fantasque géniteur, ce cadeau superbe aurait dû m’assurer à jamais l’amitié de Karen. Seulement voilà : elle a hurlé en voyant le contenu du paquet. Sa mère a hurlé en voyant le contenu du paquet. Les huit autres fillettes ont hurlés en voyant le contenu du paquet.
Moi, je ne sais pas trop pourquoi, je m’efforçais de continuer à sourire. Ce qui me donnait un air de sadique comme on en voit seulement dans Esprits Criminels."
254 pages
15,50 €

Si j'avais su que tu deviendrais si belle je ne t'aurais jamais laissée partir, Judy Chicurel

Depuis sa rue de Comanche Street, à Long Island, Katie Hanson fait partie de cette jeunesse qui regarde de loin le rêve américain. Alors qu’en 1972 commence son dix-huitième été, que les soirées rallongent, que les rues et la plage s’animent, elle a le sentiment que sa vie reste en suspens. Ses pensées sont ailleurs, tournées vers sa mère qui l’a abandonnée, et vers Luke qu’elle aime secrètement et qui revient, transformé, de deux ans au Vietnam. Entre les confidences de ses meilleures amies et les soirées au bar de l’hôtel Starlight ou le jukebox entonne les classiques de l’époque, il y a pourtant de quoi la divertir. Mitch, vétéran à la jambe de bois qui noie son traumatisme dans l’alcool, y a élu domicile. Tous deux se lient d’amitié. Sous la chaleur écrasante et moite, le temps semble suspendu et propice à la réflexion sur la route à prendre, sur ceux qui nous entourent et que l’on va quitter. Avec toute sa fragilité et sa fantaisie, Katie porte à bout de bras ce roman poétique et émouvant qui évoque ces vieux Polaroïd aux couleurs défraîchies que l’on regarde avec nostalgie et tendresse.


Je remercie les éditions Robert Laffont pour ce joli envoi. 

Autant vous prévenir tout de suite ma chronique sera assez brève et pour cause, je suis totalement passée à côté de ce roman. Je suis, pour ainsi dire, restée imperméable à son ambiance so 70's. C'est simple à expliquer : je ne me suis pas du tout reconnue dans Katie, que ce soit dans ses choix de vie, dans son caractère ou ne serait-ce que dans sa façon de voir le monde. Cet univers de drogue, sexe et rock'n'roll dans lequel elle se traîne ne m'a pas franchement enthousiasmé. Je n'ai pas non plus spécialement aimé suivre ses états d'âme sans fins et n'aboutissant jamais à rien. Je crois que je n'ai pas compris où l'auteure voulait en venir, ni ce qu'elle voulait nous dire. De plus, moi qui ai souvent un problème avec les fins je n'ai clairement pas apprécié celle-ci. J'ai eu le sentiment que quelqu'un me racontait une histoire de façon à la fois détaillée et décousue et ce, sans prendre le soin de la finir. Relativement frustrant, non ?

Toutefois, je ne remets pas du tout en cause la qualité de ce roman ni le talent certain de l'auteure à manier les mots. C'est juste que je n'ai pas accroché à cette histoire, à cette atmosphère lugubre, à ces personnages froids et détachés, s'enfonçant sans fin dans la spirale de la misère et de la drogue : cette histoire n'était pas faite pour moi voilà tout. 


En bref, ce roman n'a pas su me convaincre mais je vous conseille tout de même de tenter cette lecture si le résumé vous plaît, qui sait, il vous correspondra peut être plus qu'à moi.

Un passage : "Liz et moi avions grandi à Elephant Beach, mais Nanny et ses cousins étaient des gens de la ville, de Washington Heights, là-bas au bout de Manhattan. Leurs parents étaient partis pour les préserver des gangs, de la drogue et autres mauvaises influences, mais les gosses avaient ramené tout ça avec eux."


414 pages
20 €

Le poids des ombres, Marie Laberge


Alors qu’elle ne l’a pas revue depuis sept ans, Diane doit aller identifier le corps de sa mère, Yseult, à la morgue. Parmi les effets qu’on lui remet, les bagues offertes à Yseult par les hommes qui ont traversé sa vie. Alors commence la quête de Diane cherchant désespérément un coupable : que la faute ne soit surtout pas la sienne.


Entre la mère et la fille, ce sont deux magnifiques personnages de femmes qui se nuancent chacun au fil du récit et on suit Diane à travers ses errances, colères, violences dans une dérive charnelle qui la submerge autant que ses contradictions. Comme elle bataille avant d’ouvrir les yeux et de lâcher tout doucement un contrôle qui étouffait sa vie !



Je remercie les éditions Stock pour ce bel envoi.


En voyant cette nouvelle parution de Marie Laberge je n'ai pas pu réprimer une folle envie de découvrir sa plume ailleurs que dans sa saga Le goût du bonheur (dont il me tarde d'ailleurs de lire le tome 2) (je vous ferais une chronique dans la saga quand je l'aurai fini). Toujours est-il que même si je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, la plume de Marie Laberge m'a une nouvelle fois subjuguée. 

Dans ce roman Marie Laberge met en scène deux femmes, une mère et une fille : Diane et Yseult. La mère vient de se suicider laissant sa fille en proie à ses démons et à son ressentiment envers sa mauvaise mère. Au fil du roman, l'auteure nous offre une palette de sentiments contradictoires, éclatants et sombres à la fois. Elle explore avec patience et passion la complexité des êtres humains : leurs contradictions, leurs jalousies, leurs envies et leurs amertumes... Elle mène son lecteur par le bout du nez et c'est bien la preuve (s'il en est besoin) de son immense talent. Cette histoire, sombre au possible m'a prise aux tripes et bouleversée. 

Si vous aimez les histoires profondes avec un travail phénoménal sur la psychologie des personnages, ce livre est fait pour vous !


En bref, un roman poignant qui joue avec les émotions de son lecteur comme un chat cruel jouerait avec une innocente souris. 


Un passage : "Elle était morte. Sa mère était morte et elle n'en avait rien su. Pire, elle n'avait rien senti, rien deviné, pas la plus infime intuition. Alors qu'elle aurait été prête à jurer que, d'où que ce soit dans le monde, elle aurait pu sentir l'emprise se relâcher. Comme si la lune, d'un coup, desserrait son attraction sur la mère et que les eaux, soulagées, se relâchaient et inondaient le continent. Non, aucun soulagement, aucune altération."


504 pages
22 €