Marque-page #44



Voici un nouveau marque-page, vous allez en avoir régulièrement, j'en ai un sacré stock et avec des images libres de droit en plus :) 
J'espère qu'il vous plaira, dites moi ce que vous en pensez !
A très vite ♥



Amuse-bouche, Stéphane Carlier

Julien, conseiller des Affaires étrangères, beau gosse ambitieux, vit une histoire avec Pauline, une superbe assistante parlementaire. Un soir, il lui écrit un sexto particulièrement cru qu’il envoie par erreur à Philippe Rigaud, diplomate chevronné à deux ans de la retraite. Une boulette qui fait l’effet d’une bombe dans le quotidien ronronnant du couple Rigaud. Dans celui, surtout, de Marie-Ange, la très sage épouse de Philippe qui, décidée à enquêter sur les infidélités de son mari, est loin d’imaginer ce qu’elle s’apprête à découvrir...










Je remercie les éditions Cherche-Midi pour ce bel envoi.

Après mon incroyable coup de coeur pour Les Dieux du Tango j’étais pressée de découvrir cette nouvelle parution. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu par ce livre extrêmement mordant.  

Stéphane Carlier a une écriture très plaisante, très libre, vive et moderne à la fois. Il fait parti de ces auteurs qui arrivent à vous plonger dans leur univers et à dépeindre un personnage en quelques mots bien sentis. J’ai énormément accroché avec les personnages de ce roman, notamment avec Marie-Ange qui s’est avéré être une femme pleine de surprise, moi qui partait avec beaucoup d’antipathie à son égard.  Son histoire, qui se mêle à deux autres, est celle qui m’a le plus touchée et intriguée.
En ce sens, j’ai été un peu frustrée par la fin trop rapide à mon goût. Je  m’étais attachée à ses hommes et femmes de papier, j’aurais aimé leur dire adieu un peu plus longuement. Enfin c’est bien la preuve que ce roman était de très bonne qualité… quand on a pas envie de refermer ce livre c’est en général très bon signe.

En bref, un roman addictif et bien écrit avec des personnages bourrés de charme. A lire de toute urgence.

Un passage : "Elle fumait tellement qu'en l'écoutant on se raclait la gorge. Elle fumait tellement qu'en l'écoutant même ceux qui ne fumaient pas avaient envie d'arrêter."

16,50€
304 pages

La fourmi rouge, Emilie Chazerand

Vania Strudel a 15 ans et :

- un père taxidermiste qui l'emmène à l'école à bord de sa « ouafture »
- une ennemie jurée, qui est aussi la fille la plus populaire du lycée
- un oeil qui part en vrille, et une vie qui prend a peu près la même direction

Bref, son existence est une succession de vacheries.

Mais un soir, elle reçoit un mail anonyme qui lui explique qu'elle n'est pas une banale « fourmi noire » sans ambition.
Elle serait plutôt du genre FOURMI ROUGE.




Je remercie les éditions Sarbacane pour ce bel envoi.

La Fourmi Rouge... je savais rien qu'à sa couverture et son résumé que j'allais aimer ce roman mais jamais je n'aurais imaginé que je l'aimerais autant.

Vania, l'héroïne aux airs de Georgia Nicholson française, m'a fait passer un moment de lecture d'une rare intensité ; je crois sérieusement n'avoir jamais autant ri en lisant un livre. C'est simple, sa biographie pourrait s'intituler "Vania originale malgré elle". Et pour cause, la vie de Vania Strudel est pour le moins... compliquée. Toutefois, les rebondissements et péripéties qui parsèment sa vie ne seraient rien sans son humour délicieusement cynique. Qu'on se le dise, à côté d'elle les maîtres de l'humour noir peuvent aller se rhabiller. 
Vania c'est un peu la super copine que toute adolescente rêve d'avoir en secret, elle est un véritable paratonnerre au ridicule ! Dès qu'une situation extrêmement gênante doit arriver, elle le sait, elle le sent (pardon pour cette reprise involontaire de Diam's) c'est sur elle que ça va tomber.

En réalité, Vania c'est juste une ado normale : tous les malheurs du monde semblent lui tomber dessus et chaque événement de sa vie est amplifié puissance un million, mais c'est ce qui fait son charme !
Je suis persuadée que peu importe votre âge ce roman pourra vous plaire, que vous soyez en pleine crise d'adolescence ou que vous en soyez sorti depuis des années vous ne pourrez qu'être charmé par le formidable enthousiasme que dégage ce livre. Ce roman c'est de la dynamite pure et je suis vraiment heureuse de l'avoir lu : en plus d'être un sacré page-turner, c'est le meilleur antidépresseur que je ne connaisse !

Je ne connaissais pas Emilie Chazerand mais il est clair que je serais dans les starting-blocks si elle ressort un livre ! J'ai juste adoré sa plume survoltée et exaltée qui donne un ton totalement libérateur à son roman mené tambours battants. En le lisant on a juste envie de faire péter ses complexes, d'atomiser ses préjugés et surtout de crever les yeux de Charlotte Kramer (l'ennemie jurée de Vania). 

En bref, un roman addictif, drôle et intelligent : un seul conseil, lisez-le !

Un passage : "Au fond, je suis surtout handicapée par une propension irrépressible à tout faire de travers : je ne porte pas les bons vêtements, je n’écoute pas la bonne musique, je n’ai pas les bons hobbies. Quoi que je fasse, je suis à côté. C’est comme ça depuis toujours.
Mais pour une fois, je plaide non coupable : c’est une question de génétique, une affaire de famille. J’ai également reçu en héritage la sensation de jambes lourdes, la peur du vide et une tendance naturelle au ridicule.
Mon père reste pour moi le plus grand et fier représentant de cette lignée. J’ai un bon milliard d’anecdotes pour le prouver.
Au hasard : la fête d’anniversaire de Karen Boutboul. Elle fêtait ses six ans, et papa avait tenu à ce que je lui fasse cadeau d’un chaton. Empaillé.
Ah oui, j’oubliais : mon père est taxidermiste. (Vous voyez : je n’exagérais pas en parlant de « tendance naturelle au ridicule ».) Lui, il affirme que c’est bien plus qu’un métier ou une passion. Que c’est une véritable vocation.
« Pour offrir l’éternité à vos cher compagnons,
je suis le champion. »
Ça, c’est ce qu’il a fait imprimer sur ses cartes de visite (car oui, il est également adepte de rimes pauvres et jeux de mots nuls).
Cependant, je dois reconnaître que son commerce marche étrangement bien.
Dans l’esprit de mon si fantasque géniteur, ce cadeau superbe aurait dû m’assurer à jamais l’amitié de Karen. Seulement voilà : elle a hurlé en voyant le contenu du paquet. Sa mère a hurlé en voyant le contenu du paquet. Les huit autres fillettes ont hurlés en voyant le contenu du paquet.
Moi, je ne sais pas trop pourquoi, je m’efforçais de continuer à sourire. Ce qui me donnait un air de sadique comme on en voit seulement dans Esprits Criminels."
254 pages
15,50 €

Si j'avais su que tu deviendrais si belle je ne t'aurais jamais laissée partir, Judy Chicurel

Depuis sa rue de Comanche Street, à Long Island, Katie Hanson fait partie de cette jeunesse qui regarde de loin le rêve américain. Alors qu’en 1972 commence son dix-huitième été, que les soirées rallongent, que les rues et la plage s’animent, elle a le sentiment que sa vie reste en suspens. Ses pensées sont ailleurs, tournées vers sa mère qui l’a abandonnée, et vers Luke qu’elle aime secrètement et qui revient, transformé, de deux ans au Vietnam. Entre les confidences de ses meilleures amies et les soirées au bar de l’hôtel Starlight ou le jukebox entonne les classiques de l’époque, il y a pourtant de quoi la divertir. Mitch, vétéran à la jambe de bois qui noie son traumatisme dans l’alcool, y a élu domicile. Tous deux se lient d’amitié. Sous la chaleur écrasante et moite, le temps semble suspendu et propice à la réflexion sur la route à prendre, sur ceux qui nous entourent et que l’on va quitter. Avec toute sa fragilité et sa fantaisie, Katie porte à bout de bras ce roman poétique et émouvant qui évoque ces vieux Polaroïd aux couleurs défraîchies que l’on regarde avec nostalgie et tendresse.


Je remercie les éditions Robert Laffont pour ce joli envoi. 

Autant vous prévenir tout de suite ma chronique sera assez brève et pour cause, je suis totalement passée à côté de ce roman. Je suis, pour ainsi dire, restée imperméable à son ambiance so 70's. C'est simple à expliquer : je ne me suis pas du tout reconnue dans Katie, que ce soit dans ses choix de vie, dans son caractère ou ne serait-ce que dans sa façon de voir le monde. Cet univers de drogue, sexe et rock'n'roll dans lequel elle se traîne ne m'a pas franchement enthousiasmé. Je n'ai pas non plus spécialement aimé suivre ses états d'âme sans fins et n'aboutissant jamais à rien. Je crois que je n'ai pas compris où l'auteure voulait en venir, ni ce qu'elle voulait nous dire. De plus, moi qui ai souvent un problème avec les fins je n'ai clairement pas apprécié celle-ci. J'ai eu le sentiment que quelqu'un me racontait une histoire de façon à la fois détaillée et décousue et ce, sans prendre le soin de la finir. Relativement frustrant, non ?

Toutefois, je ne remets pas du tout en cause la qualité de ce roman ni le talent certain de l'auteure à manier les mots. C'est juste que je n'ai pas accroché à cette histoire, à cette atmosphère lugubre, à ces personnages froids et détachés, s'enfonçant sans fin dans la spirale de la misère et de la drogue : cette histoire n'était pas faite pour moi voilà tout. 


En bref, ce roman n'a pas su me convaincre mais je vous conseille tout de même de tenter cette lecture si le résumé vous plaît, qui sait, il vous correspondra peut être plus qu'à moi.

Un passage : "Liz et moi avions grandi à Elephant Beach, mais Nanny et ses cousins étaient des gens de la ville, de Washington Heights, là-bas au bout de Manhattan. Leurs parents étaient partis pour les préserver des gangs, de la drogue et autres mauvaises influences, mais les gosses avaient ramené tout ça avec eux."


414 pages
20 €

Le poids des ombres, Marie Laberge


Alors qu’elle ne l’a pas revue depuis sept ans, Diane doit aller identifier le corps de sa mère, Yseult, à la morgue. Parmi les effets qu’on lui remet, les bagues offertes à Yseult par les hommes qui ont traversé sa vie. Alors commence la quête de Diane cherchant désespérément un coupable : que la faute ne soit surtout pas la sienne.


Entre la mère et la fille, ce sont deux magnifiques personnages de femmes qui se nuancent chacun au fil du récit et on suit Diane à travers ses errances, colères, violences dans une dérive charnelle qui la submerge autant que ses contradictions. Comme elle bataille avant d’ouvrir les yeux et de lâcher tout doucement un contrôle qui étouffait sa vie !



Je remercie les éditions Stock pour ce bel envoi.


En voyant cette nouvelle parution de Marie Laberge je n'ai pas pu réprimer une folle envie de découvrir sa plume ailleurs que dans sa saga Le goût du bonheur (dont il me tarde d'ailleurs de lire le tome 2) (je vous ferais une chronique dans la saga quand je l'aurai fini). Toujours est-il que même si je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, la plume de Marie Laberge m'a une nouvelle fois subjuguée. 

Dans ce roman Marie Laberge met en scène deux femmes, une mère et une fille : Diane et Yseult. La mère vient de se suicider laissant sa fille en proie à ses démons et à son ressentiment envers sa mauvaise mère. Au fil du roman, l'auteure nous offre une palette de sentiments contradictoires, éclatants et sombres à la fois. Elle explore avec patience et passion la complexité des êtres humains : leurs contradictions, leurs jalousies, leurs envies et leurs amertumes... Elle mène son lecteur par le bout du nez et c'est bien la preuve (s'il en est besoin) de son immense talent. Cette histoire, sombre au possible m'a prise aux tripes et bouleversée. 

Si vous aimez les histoires profondes avec un travail phénoménal sur la psychologie des personnages, ce livre est fait pour vous !


En bref, un roman poignant qui joue avec les émotions de son lecteur comme un chat cruel jouerait avec une innocente souris. 


Un passage : "Elle était morte. Sa mère était morte et elle n'en avait rien su. Pire, elle n'avait rien senti, rien deviné, pas la plus infime intuition. Alors qu'elle aurait été prête à jurer que, d'où que ce soit dans le monde, elle aurait pu sentir l'emprise se relâcher. Comme si la lune, d'un coup, desserrait son attraction sur la mère et que les eaux, soulagées, se relâchaient et inondaient le continent. Non, aucun soulagement, aucune altération."


504 pages
22 €

Moi après mois... Juillet 2017



C'est parti pour des vacances de folie // Costa Brava nous voilà // Se réconcilier avec l'Espagne // Etre sur un petit nuage tellement les paysages sont paradisiaques // Les petites criques et leur eau transparente // Les pins en guise de palmiers // Se balader dans un jardin de cactus // Se perdre dans Barcelone et arriver toute essoufflée à la Sagrada Familia // Être émerveillée par cette construction inachevée // Visiter des petits villages médiévaux // Être sous le choc face aux différences de prix des vêtements et de l'essence entre l'Espagne et la France // Une journée parfaite à Port Aventura // Malgré un mal de tête franchement mal venu // Un spectacle de flamenco // Se gaver de crêpes // Se perdre dans les langues étrangères entre le catalan et l'espagnol appris à l'école... et oublié depuis // Platja d'Aro et ses dédales de magasins à en perdre la raison // Des tapas au goût de trop peu //  Les churros décevant // Rentrer de ce paradis terrestre le coeur lourd mais le corps bronzé // Un tour de karting // Commencer à chercher un logement pour la rentrée // Se demander encore et toujours si on a fait le bon choix // Un week-end parisien avec une amie d'enfance // Se balader à Versailles et au Haras de Jardy // Aller voir Mission Pays-Basques au cinéma // En ressortir enchantée // Retrouver l'Amoureux de retour de Thaïlande // Etre noyée sous les cadeau // Une galère pour trouver un studio meublé sur Rennes // Jamais deux sans trois... // Un cierge magique // Enfin logée !